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ville de vanves - Page 121

  • LE FEU D’ARTIFICE AURA BIEN LIEU A VANVES. 6 AVAIENT ETE ANNULES DEPUIS 2000

    Le Feu d’artifice  aura bien ce soiir, tiré à 23H au parc F.Pic, par la société vanvéenne «Feux et Fêtes » avec un bal animé par  le groupe  Super Sonic. La ville ne l’a pas annulé comme l’ont fait d’autres communes à cause des risques de tensions qui persistent dans l’agglomération parisienne, les soirées dues 13/ 14-Juillet  étant traditionnellement  chaude pour les force de l’ordre. Car même si l’embrasement à la suite de la mort du jeune Nahel a été maîtrisé, le sentiment anti-police reste malgré tout encore vif parmi les émeutiers.. «On est très vigilants », affirme une source Place Beauvau.

    En dehors de la crise sanitaire, en 2020 et 2021, peu de feux d’articifice à Vanves ont été annulé. En 2001, la retraite aux flambeaux, le feu d’artifice et le bal pour célébrer la Fête Nationale avaient été annulé par le Conseil Municipal réuni en urgence et à huis-clos à la suite d’un accident arrivé à un jeune de 17 ans, Guillaume Boudet, lors d’une sortie à Deauville en mini cars. Celui-ci avait malencontreusement sorti la tête par la fenêtre du véhicule et avait été heurté par un camion. Le Maire s’est rendu sur place à Deauville avec sa mére, employée municipale,  et deux élus (Maxime Gagliardi et Eric Pottier), auprès de ce jeune qui était dans le coma. « Nous sommes tous bouleversés et nous n’avons plus du tout le cœur à la fête » expliquait Bernard Gauducheau.

    Le 13 Juillet 2015, il a été annulé pour des raisons d’économies budgétaires, mais pas le bal qui s’était déroulé place de la République, comme en 2016 et en 2017 : « A l'heure de la baisse des recettes de la ville, nous devons soit faire des économies, soit augmenter les impôts. J'estime que les habitants en paient suffisamment et j'ai préféré économiser les 25 000 € que coûte le feu d'artifice. »  avait expliqué alors Bernard Gauducheau face à l’opposition qui contestait cette décision

    Un feu d’artifice reste dans le souvenir de tous les vanvéens : le 13 Juillet 2012, où un temps automnal qui s’était abattu sur la Région parisienne depuis plus d’un mois. IL avait été tiré sous une pluie battante, ce qui est quand même très rare, la retraite aux flambeaux ayant été annulée. En 2021, en pleine crise sanitaire, le feu d’artifice n’avait pas été tiré, mais les rendez-vous festifs et musicaux avaient été annulés à cause d’une pluie diluvienne.  La ville avait prévue d’installer de grandes tables dans les squares Jarrousse et de la Mairie, place de la République,  pour improviser apéritif ou pique-nique animé par des fanfares musicales, des jongleurs, des échassiers, dans un décor tricolore. Trois accordéonistes  devaient sillonner la ville pour offrir un bal populaire sur les terrasses.

  • ZFE A VANVES :LES VEHICULES CRIT’AIR 4 BANNIS EN 2024, CRIT’AIR 3 EN 2025

    La MGP (Métropole du Grand Paris) qui  devait tenir un conseil métropolitain le 30 Juin darnier (où siége Xavière Martin, représentante de la ville deVanves), a dû le reporter à cause des émeutes urbaines, à ce jeudi 13 Juillet. «Les maires ne peuvent pas venir, on a nos villes qui brûlent et on a autre chose à faire que de venir en réunion pour des décisions qu'on peut prendre un peu plus tard» déclarait Patrick Ollier, son président,  dans un communiqué de presse en ajoutant : «Ce Conseil métropolitain sera d’autant plus important avant les vacances que nous prévoyons d’inscrire à son ordre du jour une délibération portant création d’un fonds de soutien aux investissements pour les communes de la Métropole ayant subi des dégradations sur des bâtiments et équipements publics».

    Mais surtout, il devrait se prononcer sur le report du calendrier d’application de la ZFE au 1er janvier 2025, pour les restrictions de circulation visant les véhicules Crit’Air 3. «La précédente délibération votée le 1er juillet 2022 prévoyait un passage au Crit’Air 3 au 1er juillet 2023 sous réserve de la mise en œuvre du Contrôle Sanction Automatisé (CSA) et la mise en place du Prêt à Taux Zéro (PTZ) avec garantie de l’Etat. Ces deux conditions n’étant pas réunies, il n’était donc pas envisageable de passer au Crit’Air 3, au 1er juillet 2023. Par ailleurs, il était nécessaire de disposer d’un délai de 11 mois pour réaliser les études préalables et les consultations nécessaires» indiquait la MGP.

    Cette décision interviendra quelques jours après un conseil interministériel sur la qualité de l’air où le gouvernement a décidé  a décidé d’une évolution de la définition des ZFE, pour calmer la grogne des élus locaux et des automobilistes. Désormais, il y a deux cas de figure, l’Etat ayant pris en compte l’évolution de la qualité de l’air dans la plupart des villes concernées : les agglomérations qui respectent les seuils de pollution  (6) qui deviennent des territoires de vigilances (Grenoble, Reims, Saint Etienne, Toulouse,Nice et Montpellier) parmi les 11 obligatoires et celles qui ne les respectent pas (5) : La MGP, Lyon, Marseille, Strasbourg et Rouen. Ces dernières deviennent ainsi les «territoires ZFE effectifs», avec une obligation de suivre le calendrier de restrictions imposé : les véhicules Crit’Air 4 seront bannis en 2024, les Crit’Air 3 en 2025. Exactement ce qu’avait prévu la MGP et qui doit être entériné cet après-midi avec peut être des modifications

     «On est pragmatiques, il faut un calendrier qui permette une bonne acceptabilité sociale, mais l'Etat n'était pas au rendez-vous» expliquait on à la MGP. «C'est un enjeu social dans le climat actuel d'inflation, d'autant que plus de la moitié des véhicules concernés sont en Seine-Saint Denis». Dressant un constat similaire de «procrastination» de l'Etat, socialistes et écologistes plaident toutefois pour un report «court» au 1er janvier 2024, tandis que les communistes souhaitent un report assorti «d'une véritable réforme du régime d'aides». Les écologistes souhaitent un système de verbalisation à objectif pédagogique, sans sanctions applicables à compter du 1er janvier 2024 et jusqu'en janvier 2025.

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    IMPOSSIBLE DE SE GARER POUR FAIRE DES COURSES PLACE DU VAL 

    Depuis quelques mois, les vanvéens qui ont l’habitude de faire leurs courses chez la boulangerie, la pharmacie, ou à Vanv’En Poup, ne peuvent se garer même 2 mn sans se mettre en infraction, place du Val (De Lattre de Tassigny), à certaines heures de la journée, généralement aux heures de pointe du matin ou du soir.  Tout simplement, parce que systématiquement, une place de stationnement est occupée par des motos (qui ont d’autres emplacements spécifiques pour se garer) devant le coiffeur barbier, qui installe des tables sur le trottoir comme si c’était un café, sans parler du 4x4 noir systématiquement garé sur l’aire de livraison devant le restaurant chinois fermé depuis des mois. Ce qui gêne les camions livraisons qui sont obligés de bloquer cette voie de passage fort empruntée notamment lorsque la place de la République est piétonnisée.

    Est-ce normal que des places de stationnement devenus payantes maintenant depuis des années pour permettre un turn-over  et aux clients de trouver des places, qu’elles soient ainsi neutralisés par un commerçant devant sa boutique toute la journée. Sans sûrement  payer le parc-métres pour le stationnement de ses motos. Que fait la police municipale ? A moins que ce commerçant bénéficie de protections en haut lieu comme semblent le croire certains riverains qui commencent particulièrement à être excédés par cette attitude qui semble être, à leurs yeux,  un passe-droit. D’autant plus que bientôt, avec le chantier du futur projet immobiliers du Carré Saint Remy – dont la publicité a envahi les réseaux sociaux – des places de stationnement vont être neutralisées.  Mais il y a plus grave car le vivre-ensemble qui était cultivé sur cette petite place avec sa fontaine, a disparu à cause de frictions, de querelles de voisinages, d’histoires de corne-cul.  

    REGROUPEMENT ET GRANDES MANŒUVRES DE LOCAUX

    Parmi les surprises de la Rentrée 2023, il se pourrait bien que IRIS quitte ses locaux de la rue Louis Blanc pour rejoindre l’espace Giner où le PHARE est installé et où des bureaux sont disponibles. Mais là où le bas blesse, c’est que cet espace Giner est pratiquement inaccessible aux PMR (Personnes à Mobilité Réduite) et aux handicapés. Ce qui est déjà embêtant pour Le Phare et son espace d’exposition, le sera encore plu  pour l’IRIS où des seniors, des familles viennent s’inscrire sur place pour ses activités et ses sorties. Mais, à lire Vanves Le Mag de Juiilet/Aout 2023, le PHARE est fermé jusqu’au 28 août car travaux sont effectués jusqu’au 28 Août pour créer un accés PMR. D’ailleurs ce local occupé à ses tous débuts par le poste de police municipal disposait d’un autre accés, prés du passage menant à la place des Provinces, beaucoup plus accessible. Est-ce cet accès que la municipalité souhaite réutiliser ?  

    Du coup, le local de la rue Louis Blanc qui appartient à la ville redeviendrait libre. La rumeur qui circule dans le Centre Ancien parle d’une opération tiroir car malheureusement ce projet immobilier d’OGIC, Le Carré Saint Remy,  n’a pas prévu de réaménager la pharmacie Nguyen M.A. en rez-de-chaussée. Mais comme ce local de la rue Louis Blanc se libére, la ville pourrait lui proposer de s’y installer. Cette pharmacie y gagnerait en accessibilité, sans cette marche, comme c’est le cas actuellement, qui gêne notamment ses clients de Simon de Cyréne en fauteuil